Si vous possédez encore des pièces de l’époque du franc qui traînent dans votre grenier ou un vieux tiroir, ne les sous-estimez pas. Certaines sont aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs et pourraient vous rapporter un joli bénéfice.

Le 1er janvier 2002, l’euro a finalement remplacé le franc français, et dès le 17 février de la même année, il était impossible d’acheter une miche de pain avec l’ancien argent. Pourtant, vingt ans plus tard, la valeur de collection de certaines pièces a considérablement augmenté. C’est le moment de fouiller dans vos réserves : vous pourriez y dénicher de véritables trésors.

La valeur des pièces dépend de nombreux facteurs : le dessin, l’année de frappe, la rareté et l’état. Par exemple, une pièce de un centime en acier inoxydable, émise entre 1959 et 2001, vaut aujourd’hui entre 1 et 3 euros environ. Les pièces de bronze de la Troisième République (1898-1920) ou du règne de Napoléon III (1852-1857) peuvent coûter entre 2 et 3 euros.

Quelles sont les pièces particulièrement prisées des collectionneurs ?

Parmi les plus recherchées figurent les pièces de deux centimes en bronze. Par exemple, celles représentant Cérès (1877-1897) sont estimées entre 2 et 6 euros, tandis que celles du règne de Napoléon III (1853-1862) peuvent atteindre 20 euros. Les pièces Dupuy (1898-1920) se négocient entre 2 et 50 euros, mais une véritable rareté est une pièce en acier représentant un épi de blé de 1961, pour laquelle les collectionneurs sont prêts à débourser jusqu’à 250 euros.

Les pièces de cinq centimes ne sont pas en reste. Les pièces de bronze Dupuis (1898-1921) valent environ 1 euro, tandis que les versions plus anciennes – Cérès (1871-1898) et Napoléon III (1853-1865) – sont estimées entre 2 et 20 euros. Les pièces du Directoire (IVe-IXe siècles) et de Napoléon Ier (1808-1814) peuvent atteindre 80 euros, tandis que les pièces en acier à l’effigie d’un épi de blé (1961-1964) se vendent en moyenne à 150 euros – une somme considérable pour une si petite valeur faciale.

Les collectionneurs apprécient également les pièces de dix centimes. Les pièces frappées par Dupuy (1898-1921), Cérès (1870-1898) et Napoléon III (1852-1868) sont estimées entre 2 et 50 euros, tandis que les plus anciennes, datant du règne de Napoléon Ier (1807-1815) et du Directoire (1795-1804), peuvent atteindre 400 euros.

Les pièces de vingt centimes sont également recherchées : celles émises par Cérès (1849-1851) et Napoléon III (1853-1868) se vendent généralement entre 15 et 100 euros, tandis que les pièces de vingt décimes en cuivre du Directoire (1795-1799) peuvent se vendre entre 130 et 500 euros.

Les pièces de 1, 2 et 5 francs

Les pièces de plus forte valeur sont particulièrement prisées des collectionneurs. Parmi elles :

les pièces de 1 et 2 francs des règnes de Bonaparte et de Napoléon (1803-1809) – jusqu’à 40 euros ;

celles des règnes de Louis XVIII et de Charles X – de 50 à 100 euros ;

celles des règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III (1853-1870) – de 30 à 500 euros pour les pièces en argent.

Mais les pièces de 5 francs de Napoléon III (1853-1870), qui ont battu tous les records, restent les plus précieuses : elles peuvent atteindre jusqu’à 600 euros chacune sur le marché.

Alors, si vous avez oublié des pièces de l’époque du franc, oubliées dans un vieil album ou une tirelire, ne vous empressez pas de les jeter. Une petite fortune pourrait s’y cacher, attendant d’être découverte.