Malgré un quinquennat éprouvant, le chef de l’État tient bon grâce à sa relation de confiance et d’ultra-proximité avec sa première dame. Le couple a connu des débuts compliqués à Amiens, alors qu’Emmanuel Macron était un jeune lycéen amoureux de sa professeure de français.

Le livre du journaliste et écrivain Gaël Tchakaloff, Tant qu’on est deux (éditions Flammarion/Versilio) et sorti le 25 août 2021, fait découvrir les coulisses de la vie du couple Macron à l’Élysée. Tchakaloff a été leur amie pendant cinq ans avant d’être mise à l’écart à cause de son histoire. Le livre plonge dans les prémices de leur histoire d’amour et évoque un personnage central, François Noguès, la mère du président. 

Emmanuel Macron est tombé amoureux de son professeur de français au lycée La Providence d’Amiens. Avant cela, sa mère connaissait déjà bien le professeur. Le professeur avait enseigné le français à la fille cadette de Macron, Estelle, qui faisait également du théâtre. La mère d’Emmanuel Macron admire l’enseignante pour ses qualités pédagogiques. Emmanuel Macron a quitté Amiens et son lycée pour rejoindre Paris avant même d’avoir obtenu son baccalauréat.  

 Sa décision est motivée par l’ambition, car il avait besoin de trouver un établissement qui le mènerait rapidement au sommet. Rien à voir avec sa professeure, Brigitte, dont il tombera amoureux plus tard. Selon la mère du chef de l’État, “nous avons tous pensé qu’il devait aller à Paris”. C’est également lui qui se charge de demander et d’effectuer les démarches d’inscription au lycée Henri-IV. Il remplit seul les papiers nécessaires. Malgré la séparation géographique, il entame une véritable histoire d’amour avec Brigitte Trogneux. Elle divorce de son premier mari en 2006 et épouse son jeune compagnon l’année suivante.

Françoise Noguès, dont l’âge est proche de celui de sa belle-fille, s’entend également très bien avec elle. “Brigitte n’est pas seulement une belle-fille”, assure-t-elle. “C’est une amie comme les autres. Nous partageons les mêmes intérêts et priorités et nous nous confions l’une à l’autre. Peu importe que mon fils n’ait pas eu d’enfants, cela n’a jamais été sa priorité de toute façon.