Lundi 27 octobre, le procès de dix Français accusés de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron s’est ouvert à Paris. Pour l’épouse du président, cette action en justice était une étape nécessaire : elle avait trop longtemps subi les rumeurs et les insultes concernant son identité et son genre.

Brigitte Macron a décidé de ne plus laisser ces calomnies impunies. Elle a non seulement porté plainte contre la blogueuse américaine Candace Owens pour diffusion de fausses informations, mais a également engagé des poursuites pénales contre dix citoyens français pour cyberharcèlement. Parmi les accusés figuraient huit hommes et deux femmes : un fonctionnaire, un enseignant, un marchand d’art, un publicitaire et une voyante. Tous ont tenté de justifier leurs propos, les qualifiant d’« humour » et de « satire dans l’esprit de Charlie Hebdo ». La Première dame était absente du tribunal ; elle était représentée par sa fille, Tiffen Auzière, qui a prononcé un discours poignant en sa faveur. Selon Tiffen, la santé de Brigitte Macron s’est sensiblement dégradée depuis l’apparition des rumeurs. « Je suis venue ici pour expliquer le mal qui a été fait », a-t-elle expliqué. « Depuis le début de cette affaire, ma mère vit sous une pression constante et sa santé s’est détériorée. »

La fille a également souligné que sa mère ne peut pas simplement ignorer la situation : « Elle est constamment la cible d’attaques. Cela la blesse de lire tout cela… Elle en a assez lu pour comprendre l’ampleur de la haine et ne souhaite plus relire ces publications. »

Les rumeurs concernant son genre poursuivent Brigitte Macron même lors de ses déplacements officiels. Comme elle l’a raconté lors de son interrogatoire au palais de l’Élysée en décembre 2024, « pas un seul voyage à l’étranger ne se passe sans que l’on en parle ». Elle affirme que tous les conjoints de chefs d’État qu’elle a rencontrés sont au courant de ces rumeurs. Ces rumeurs incessantes l’inquiètent pour ses proches – ses enfants et petits-enfants – qui en subissent également les conséquences. « Cela la ronge chaque jour. Je ne souhaite à personne ce que ma mère endure », a admis Tiffen devant le tribunal.

La famille de la Première dame espère que ce procès mettra enfin un terme à ses souffrances et que justice sera rendue.